Comment commencer une historique sur le black metal sans mentionner venom ?
si on peut deter les début du black metal tel que l'entendons aujourd'hui aux débuts des années 90,trois englais de newcastle,s'inventent les pseudos de cronos,mantos et abaddon et forment venom, ils jouent ce qu'on apelle encor à l'époque du speed metal.Particularité,ils utilisent,plus pour se faire remarquer et créer
une polémique que par véritable croyance,de nombreux symboles satanistes.Après leur album de 1981,"Welcome To Hell",ils sortent en 1982 un album dont le pochette représente une magnifique tete de bouc,Cet album est intitulé "Black Metal".Le terme vient pour la première fois d'etre enventé,l'histoire peut commencer.........
Parallèlement, King Diamond découvre la "Satanic Bible" d'Anton La Vey, réalise que le Satanisme "moderne" exprime exactement sa façon de voir la vie, et décide alors de fonder son propre groupe, Mercyful Fate, influencé par Black Sabbath et Deep Purple. King Diamond est le premier artiste à se déclarer ouvertement comme Sataniste, non seulement dans ses textes (le fameux "Nuns Have No Fun" sur le premier album de Mercyful Fate) et dans son look de scène (il se maquille à la manière de Kiss, avec un crucifix inversé peint sur le visage), mais également dans sa vie privée et sa philosophie personnelle.
Mais les choses sérieuses commencent lorsque le jeune Suédois Pug Rogefeldt, âgé de 15 ans, se surnomme Quorthon et fonde Bathory, en référence à Erzebeth Bathory, fameuse Comtesse Hongroise du 18e siècle qui avait pour habitude de prendre des bains dans du sang de jeunes vierges afin de préserver éternellement sa jeunesse ! Quorthon aura sans aucun doute aussi été influencé par le titre "Countess Bathory" sur l'album "Black Metal" de Venom (décidément...). Il réussit à convaincre la maison de disque chez qui il effectuait un stage d'écouter un morceau de sa composition, très inspiré de la "New Wave Of British Heavy Metal" qui fait rage à l'époque, mais avec un son épouvantable dû au manque flagrant de moyens.
La maison de disque se laisse tout de même convaincre par le talent du jeune homme, et le fait figurer sur sa compilation "Scandinavian Metal Attack" de 1983, qui obtient un succès d'estime essentiellement grâce au titre de Bathory.
Quorthon enregistre alors son premier album, auto-titré "Bathory", qui sortira en 1984 sur un petit label, "Black Mark Records". Le style musical reste le même, un son très brut, très agressif, dû en grande partie au fait que l'album a été enregistré pour 200 $ sur un petit 12-pistes, et en moins de quatre jours ! Qu'importe, Bathory et ce style musical commencent à regrouper un noyau dur de fans autour d'eux.
Parallèlement, le milieu des années 80 voit l'apparition aux USA de groupes qui se veulent l'équivalent américain de Venom, satanistes et blasphémateurs à souhait (notamment les albums "Haunting The Chapel" ou "Hell Awaits" de Slayer, et le "Seven Churches" de Possessed). Après être passés par une époque "cuir, chaînes et clous" en référence à Venom (une des premières photos promos de Slayer les montre sacrifiant à Satan une pauvre créature blonde ensanglantée), ils mélangent des inspirations Punk et Hardocre et adoptent un look beaucoup plus "streetwear" pour se différencier de leurs références d'origine et fonder ce qui deviendra le Thrash Metal. Des groupes comme Anthrax, M.O.D, Metallica ou Sodom s'engouffrent alors dans la brèche. Mais le Thrash commence à prendre rapidement trop d'importance, les majors signent les groupes à tour de bras, certains d'entre eux se dirigeant dangereusement vers le rap (Anthrax notamment), et le Thrash y perd son âme, ses fans, et finalement son existence.
Le milieu underground apportera alors sa réponse à la dérive du Trash : le Death Metal.
Parti simultanément des USA (en Floride) et de l'Europe (en Suède), avec des groupes comme Death (considéré par beaucoup comme le fondateur du mouvement), Napalm Death, Carcass, Morbid Angel, Obituary ou Cannibal Corpse, le Death trouve ses lettres de noblesse : des guitares toujours aussi saturées, une voix d'outre-tombe, des paroles tournant autour de la mort, des mutilations, d'extraits d'autopsie, et surtout une volonté farouche de rester underground et de ne pas tomber dans les dérives du Thrash.
Dernière référence incontournable, c'est dans les années 80 qu'un Suisse nommé Thomas Fischer prend le pseudo de Tom G. Warrior et fonde son propre groupe de Death Metal, Hammerhead, qu'il renomme ensuite Hellhammer. Hellhammer choisit aussi de donner de l'importance à son look, puisque tous les membres du groupe se maquillent le visage, un peu à la manière de Kiss ou de Mercyful Fate, mais avec un côté plus cadavérique que clown de cirque. Là aussi, l'imagerie sataniste est très présente, avec des titres de démos tels que "Satanic Rites" et autres joyeusetés du même acabit. Hellhammer deviendra par la suite (en 1984) Celtic Frost.
Mais la reconnaissance officielle viendra de Norvège lorsque le guitariste Oystein Aarseth prend le pseudo de Destructor, et fonde Mayhem en 1984.
Messiah est vite remplacé par Maniac au chant et ils sortent durant l'été 1986 leur première démo, devenue totalement culte aujourd'hui, "Pure Fucking Armageddon". Cette démo n'a été éditée qu'à 100 exemplaires numérotés. Musicalement, ils poussent le Death Metal dans ses derniers retranchements, avec des guitares plus rapides, et un son très brutal et primitif. Ils définissent d'ailleurs leur style à l'époque comme du "Total Death Metal".
Inspirés par Venom, Celtic Frost mais surtout Sarcofago (un groupe de Death Brésilien qui n'avait sorti qu'un album, mais par qui Euronymous était fasciné), ils veulent absolument se différencier du look "jogging-baskets" des groupes de Death Américains et Suédois, et revêtent donc cuir, pointes métalliques et maquillage cadavérique (le fameux "corpsepaint"). La philosophie sataniste commence également à occuper une place importante dans l'esprit d'Euronymous.
Parallèlement, sur la côte Ouest de la Norvège (dans la ville de Bergen), Christian Vikernes (qui fera changer son prénom en "Varg" pour montrer son rejet de la tradition Chrétienne) monte sous le pseudo de Count Grishnackh sa propre formation, Uruk-Hai (un terme inspiré de la mythologie du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien).
...................................
En 1998, alors que Marduk sort "Nightwing", énorme carton aussi, le Black Metal n'a plus grand-chose d'un courant underground. Des groupes comme Emperor ou Dimmu Borgir se retrouvent régulièrement en tête d'affiche de grands festivals comme le Dynamo Open Air, Cradle Of Filth joue en 1999 à guichets fermés à l'Elysée Montartre de Paris ou l'Astoria de Londres, Kovenant introduit des éléments synthétiques et électroniques dans son Black Metal, etc...
Alors, à la veille de l'an 2000 (et non pas du troisième millénaire ou du 21e siècle, qui ne commenceront tous deux qu'en 2001, qu'on se le dise une bonne fois pour toutes), quel avenir pour le Black Metal ?
Une démocratisation et une reconnaissance publique encore plus poussées, au grand dam des aficionados de la première heure, ou au contraire un repli vers l'underground pour préserver les valeurs de base, au grand dam cette fois des labels et des groupes les plus populaires, qui peuvent pour la première fois avoir une plate-forme d'expression leur permettant de faire passer leur message au plus grand nombre ?
Seul l'avenir nous le dira...